
Sido, jardinière émérite, plantes de graines, fait des boutures. Colette fillette s’interroge devant les petits pots de terre d’où rien n’est encore sorti. Elle y met les doigts et tire de sa mère une exclamation magistrale.
« J’allais donc, grattant à la dérobée le jardin d’essai, surprendre la griffe ascendante du cotylédon, le viril surgeon que le printemps chassait de sa gaine. Je contrariais l’aveugle dessein que poursuit la chrysalide d’un brun-noir bileux et la précipitais d’une mort passagère au néant définitif.
- tu ne comprends pas… Tu ne peux pas comprendre. Tu n’es qu’une petite meurtrière de huit ans… de dix ans… Tu ne comprends rien encore à ce qui veut vire… »
Colette, Sido, dans Sido suivi des vrilles de la vigne, Livre de poche, page 45.
"I am I: and I must follow that furrow, not copy another. That is the only justification for my writing, living."… twitter.com/i/web/status/1…
Sweet is it, sweet is it To sleep in the coolness Of snug unawareness. The dark hangs heavily Over the eyes. Gwen… twitter.com/i/web/status/1…
"The cure for boredom is curiosity. There is no cure for curiosity." Dorothy Parker #ReadMoreWomen