
« Le travail, certes, produit aussi pour une fin : celle de la consommation ; mais comme cette fin, la chose à consommer, n’a pas la permanence dans le monde d’une œuvre, la fin du processus ne dépend pas du produit fini mais de l’épuisement de la force de travail ; et, d’autre part, les produits eux-mêmes redeviennent immédiatement des moyens, moyens de subsistance et de reproduction de la force de travail. Dans le processus du faire, au contraire, la fin n’est pas douteuse : elle arrive dès qu’un objet entièrement nouveau, assez durable pour demeurer dans le monde comme entité indépendante, a été ajouté à l’artifice humain. »
Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne, Calmann-Lévy, Agora, page 195.
Une entrée « faire » mais aussi « travail » ou « consommation », ou les trois, à voir.
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