
Bienvenue sur cette nouvelle page, oeuvre, qui commence dans l'imaginaire du père de Colette...
~ imaginaire
Le père de Colette possédait une bibliothèque conséquente. Et une découverte extraordinaire…
« Quand mon père mourut, la bibliothèque devint chambre à coucher, les livres quittèrent leurs
rayons.
-Viens donc voir, appela un jour mon frère, l’aîné.
Il transportait lui-même, classait, ouvrait les livres, taciturne, en quête d’une odeur de papier piqué, d’une de ces moisissures embaumées d’où se lève l’enfance révolue, d’un pétale de tulipe sec,
encore jaspé comme l’agate arborescente…
-Viens donc voir…
La douzaine de tomes cartonnés nous remettait son secret, accessible, longtemps dédaigné. Deux cents, trois cents, cent cinquante pages par volume ; beau papier vergé crémeux ou
« écolier » épais, rogné avec soin, des centaines de pages blanches… Une œuvre imaginaire, le mirage d’une carrière d’écrivain. »
Colette, Sido, dans Sido et les vrilles, Le livre de poche, page 76.
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