« A l’aube de l’histoire humaine, une invention sociale amena les hommes à assurer la subsistance des femmes et des enfants. »
Margaret Mead, L’Un et l‘autre sexe, folio essais, page 222
« Lorsque la chasse ne fournit qu’une faible partie de l’alimentation, tout en représentant l’essentiel de l’apport masculin à l’approvisionnement, les femmes assument les neuf dixièmes de la tâche pour les aliments de base. »
(…) « La répartition du travail peut se faire de mille façons : les hommes peuvent avoir beaucoup de loisir dans telle société, les femmes dans telle autre (elles sont indûment dispensées d’effort, dans les ménages urbains sans enfant en Amérique) ; mais le noyau demeure. L’homme héritier de la tradition subvient aux besoins des femmes et des enfants. »
Margaret Mead, L’Un et l‘autre sexe, folio essais, page 223